Editorial de la circulaire électorale
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Face au risque d’une défaite historique de la gauche dans le canton d’Amiens-Nord 8, l’aveuglement des appareils politiques de gauche frise l’inconscience. D’autant plus qu’il remet en cause l’éventualité d’un passage à gauche du conseil général de la Somme.
Voyez plutôt l’évolution du score de M. Francis LEC (anciennement LECUL), conseiller général sortant : 64% des voix au 2nd tour en 1994 ; 56% (- 8) seulement en 2001.
Un effritement électoral révélateur d’une perte de confiance chez une partie importante de l’électorat du canton (y compris à gauche) pour un élu assimilé par beaucoup d’électeurs à la " gauche caviar ".
Une tendance qui, si elle est confirmée, peut conduire à une défaite pour la gauche, en l’absence de renouvellement en tout cas.
Des états-majors partisans, loin des réalités et autistes, ne trouvent rien de mieux à faire que de proclamer le sortant " candidat de la gauche unie ". ils tentent ainsi par la "méthode Couet" d’étouffer la grogne des électeurs en leur imposant par avance ce choix comme le seul possible. L’élu sortant serait désormais, paraît-il, un " candidat de résistance, de riposte et de reconquête " " face aux politiques de droite de casse du pouvoir d’achat et de régression sociale généralisée ". Mais ce que le sortant n’est pas depuis 20 ans qu’il est élu, pourquoi le deviendrait-il aujourd’hui ? Même si la grâce vient paraît-il parfois aux cœurs les plus endurcis, il y a de quoi être sceptiques…
Et l’avis de la population dans tout ça ? Les citoyens, notamment ceux qui souffrent le plus durement, ne méritent-ils pas mieux que d’être considérés comme des "supporters" que l'on déplace un ou deux dimanches de temps en temps pour départager ceux qui occuperont des places et qui, ensuite, mettront en œuvre des politiques dont les axes principaux sont, avec la forfaiture de Versailles, décidés à Bruxelles?
Il faut en finir avec ce mépris du Peuple, incarné par ce type d’accords politiciens qui restreignent artificiellement le droit de vote des électeurs, si l’on ne veut pas voir s’élargir encore le fossé entre les " décideurs " et un Peuple que l’on entend tenir à l’écart de ce qui détermine l'essentiel de sa vie, de son avenir et celui de ses enfants.
A jouer avec le feu, lorsque le désir de renouvellement est bridé et nié, il ne faut pas s’étonner ensuite de récolter vote sanction et abstention. De quoi ouvrir une chance unique à la droite et ses avatars, surtout si elle est la seule à sembler incarner le changement dans le canton.
C’est la raison pour laquelle je me présente devant vos suffrages, pour une candidature de changement à gauche. Pour une gauche à votre écoute, dynamique, offensive, et déterminée à combattre sans compromission la droite sarkoziste et sa politique de précarité généralisée. Pour une gauche de conviction et de courage, à vos côtés pour défendre vos droits et vous représenter dignement.
Car, en politique, "le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques" (Jean Jaurès).
Jihad WACHILL, ancien attaché parlementaire de Maxime GREMETZ
Face au risque d’une défaite historique de la gauche dans le canton d’Amiens-Nord 8, l’aveuglement des appareils politiques de gauche frise l’inconscience. D’autant plus qu’il remet en cause l’éventualité d’un passage à gauche du conseil général de la Somme.
Voyez plutôt l’évolution du score de M. Francis LEC (anciennement LECUL), conseiller général sortant : 64% des voix au 2nd tour en 1994 ; 56% (- 8) seulement en 2001.
Un effritement électoral révélateur d’une perte de confiance chez une partie importante de l’électorat du canton (y compris à gauche) pour un élu assimilé par beaucoup d’électeurs à la " gauche caviar ".
Une tendance qui, si elle est confirmée, peut conduire à une défaite pour la gauche, en l’absence de renouvellement en tout cas.
Des états-majors partisans, loin des réalités et autistes, ne trouvent rien de mieux à faire que de proclamer le sortant " candidat de la gauche unie ". ils tentent ainsi par la "méthode Couet" d’étouffer la grogne des électeurs en leur imposant par avance ce choix comme le seul possible. L’élu sortant serait désormais, paraît-il, un " candidat de résistance, de riposte et de reconquête " " face aux politiques de droite de casse du pouvoir d’achat et de régression sociale généralisée ". Mais ce que le sortant n’est pas depuis 20 ans qu’il est élu, pourquoi le deviendrait-il aujourd’hui ? Même si la grâce vient paraît-il parfois aux cœurs les plus endurcis, il y a de quoi être sceptiques…
Et l’avis de la population dans tout ça ? Les citoyens, notamment ceux qui souffrent le plus durement, ne méritent-ils pas mieux que d’être considérés comme des "supporters" que l'on déplace un ou deux dimanches de temps en temps pour départager ceux qui occuperont des places et qui, ensuite, mettront en œuvre des politiques dont les axes principaux sont, avec la forfaiture de Versailles, décidés à Bruxelles?
Il faut en finir avec ce mépris du Peuple, incarné par ce type d’accords politiciens qui restreignent artificiellement le droit de vote des électeurs, si l’on ne veut pas voir s’élargir encore le fossé entre les " décideurs " et un Peuple que l’on entend tenir à l’écart de ce qui détermine l'essentiel de sa vie, de son avenir et celui de ses enfants.
A jouer avec le feu, lorsque le désir de renouvellement est bridé et nié, il ne faut pas s’étonner ensuite de récolter vote sanction et abstention. De quoi ouvrir une chance unique à la droite et ses avatars, surtout si elle est la seule à sembler incarner le changement dans le canton.
C’est la raison pour laquelle je me présente devant vos suffrages, pour une candidature de changement à gauche. Pour une gauche à votre écoute, dynamique, offensive, et déterminée à combattre sans compromission la droite sarkoziste et sa politique de précarité généralisée. Pour une gauche de conviction et de courage, à vos côtés pour défendre vos droits et vous représenter dignement.
Car, en politique, "le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques" (Jean Jaurès).
Jihad WACHILL, ancien attaché parlementaire de Maxime GREMETZ