Zeev STERNHELL visé par un attentat à la bombe
Israël : Des tracts promettant une récompense à qui tuerait ce membre de La paix maintenant ont été découverts près de son domicile.
L’historien et professeur de Sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem, Zeev Sternhell, victime d’un attentat à la bombe dans la nuit de mercredi à jeudi, a échappé à la mort, n’étant que légèrement atteint à la jambe droite par des éclats. Près de son domicile, la police a découvert des tracts promettant une récompense de 1,1 million de shekels à toute personne qui tuerait un membre du mouvement "la paix maintenant". « Le temps est venu pour que la loi juive soit appliquée à la Judée et à la Samarie (Cisjordanie occupée). Le temps est venu pour la renaissance du royaume de Judée », indiquaient ces tracts, dont il y a tout lieu de penser qu’ils portent la signature de ces groupes de l’extrême droite religieuse partisans du « Grand Israël ».
Dans un communiqué, le Parti communiste israélien (PCI) a estimé que cet attentat est « le résultat de l’indulgence et de la faiblesse de l’État envers les agissements de la droite fasciste et des colons dans les territoires palestiniens occupés ». De son côté, Shalamit Aloni, ancienne ministre de l’Éducation et dirigeante du Meretz (gauche) a déclaré qu’« il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un attentat commis par des extrémistes parmi les colons dont l’activité dans les territoires palestiniens bénéficie du soutien de ministres et de l’aide de l’armée ». Zeev Sternhell, un des fondateurs du mouvement israélien Shalom Akhchav (La paix maintenant), déclarait récemment qu’il n’était pas un « émigré venu en Israël pour être un colonialiste ». Mais, en plus de ses positions pour le retrait d’Israël des territoires occupés et la création d’un État palestinien, c’est un article publié par Haaretz, journal dans lequel il tient une chronique, qui lui avait attiré le plus d’inimité. Il écrivait que « si les Palestiniens faisaient preuve de plus de clairvoyance, ils concentreraient leurs actions contre les colonies au lieu de s’en prendre à des femmes et des enfants ».
Hassane ZERROUKY dans l'Humanité du 26 septembre 2008
L’historien et professeur de Sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem, Zeev Sternhell, victime d’un attentat à la bombe dans la nuit de mercredi à jeudi, a échappé à la mort, n’étant que légèrement atteint à la jambe droite par des éclats. Près de son domicile, la police a découvert des tracts promettant une récompense de 1,1 million de shekels à toute personne qui tuerait un membre du mouvement "la paix maintenant". « Le temps est venu pour que la loi juive soit appliquée à la Judée et à la Samarie (Cisjordanie occupée). Le temps est venu pour la renaissance du royaume de Judée », indiquaient ces tracts, dont il y a tout lieu de penser qu’ils portent la signature de ces groupes de l’extrême droite religieuse partisans du « Grand Israël ».
Dans un communiqué, le Parti communiste israélien (PCI) a estimé que cet attentat est « le résultat de l’indulgence et de la faiblesse de l’État envers les agissements de la droite fasciste et des colons dans les territoires palestiniens occupés ». De son côté, Shalamit Aloni, ancienne ministre de l’Éducation et dirigeante du Meretz (gauche) a déclaré qu’« il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un attentat commis par des extrémistes parmi les colons dont l’activité dans les territoires palestiniens bénéficie du soutien de ministres et de l’aide de l’armée ». Zeev Sternhell, un des fondateurs du mouvement israélien Shalom Akhchav (La paix maintenant), déclarait récemment qu’il n’était pas un « émigré venu en Israël pour être un colonialiste ». Mais, en plus de ses positions pour le retrait d’Israël des territoires occupés et la création d’un État palestinien, c’est un article publié par Haaretz, journal dans lequel il tient une chronique, qui lui avait attiré le plus d’inimité. Il écrivait que « si les Palestiniens faisaient preuve de plus de clairvoyance, ils concentreraient leurs actions contre les colonies au lieu de s’en prendre à des femmes et des enfants ».
Hassane ZERROUKY dans l'Humanité du 26 septembre 2008